Vasectomie

De plus en plus répandue en Europe, largement pratiquée aux États-Unis, la vasectomie est une méthode de contraception masculine définitive.

Cette opération chirurgicale permet de ligaturer et sectionner une portion des canaux déférents empêchant les spermatozoïdes (produits par les testicules) de se mélanger aux autres composants de l’éjaculation.

Les spermatozoïdes ne représentent que 1% du volume de l’éjaculation. L’éjaculation est donc conservée suite à la vasectomie.

L’équipe d’urologie du CHU est parfaitement en mesure de vous prendre en charge dans cette démarche.

En quoi ça consiste ?

Ce geste chirurgical est rapide (environ 10 min) et peu invasif.
Il peut être réalisé sous anesthésie locale (parfois sous anesthésie générale si nécessaire) avec une sortie le jour-même.
Les suites sont le plus souvent simples, parfois marquées par des douleurs au niveau des cicatrices. Ces douleurs sont le plus souvent contrôlées sous antalgiques simples et disparaissent en quelques jours.

Les complications principales sont l’hématome, l’infection et la reperméabilisation des canaux déférents.

La reprise des rapports sexuels est possibles dès que le patient le souhaite suite à la vasectomie.

A noter

L’efficacité de la vasectomie n’est pas immédiate, quelques spermatozoïdes subsister dans le canal déférent. Il est donc recommandé d’avoir plusieurs éjaculations en maintenant un moyen de contraception avant réalisation d’un spermogramme de contrôle à 3 mois. Cet examen permet de confirmer l’absence de spermatozoïde dans l’éjaculat et donc l’efficacité de la vasectomie.
Cette intervention doit être considérée comme définitive.
Une conservation de spermatozoïdes au Centre de Biologie de la Reproduction est systématiquement proposée au patient

Un délai légal de 4 mois doit être respecté entre la première consultation pour vasectomie et la confirmation du geste par le patient. Un consentement écrit sera proposé à chacune de ces consultations.

Le chirurgien est en droit de refuser de réaliser cette intervention s’il pense en conscience ne pas rendre service au patient, mais il doit alors le prévenir dès la première consultation.